Junker Ju-87 B2 "Stuka"
2./St.G.2
1/48 Hasegawa
Voici un montage hyper classique, mais qui se doit d'être dans
toute vitrine, le Stuka.
LA BOITE
Il s'agit de la boite JT13 qui concerne le Stuka B2, du grand Hasegawa.
Cette boite permet de réaliser 3 décorations bien représentatives:
4/St.G.77 en Russie printemps 1941
2/St.G.2
3/St.G.5, Leningrad 1942
Le but est de faire une maquette from ze baux comme ils disent, enfin avec un minimum de rajouts pour faire un truc joli dans le cockpit. Et tant qu'à faire un post très didactique pour les débutants, juste parce que j'en ai envie et que ça me suffit comme raison, je suis déjà tombé d'accord avec moi alors je vais pas relancer le débat demon4
LE COCKPIT
Donc comme toute maquette d'avion qui se respecte on commence par le cockpit. Personellement je n'aime pas peindre les pièces sur grappe sauf si nécessité, la raison est que ensuite la trace de découpe apparait, et à tous les coups la colle va abimer la peinture, sans compter que la colle marche moins bien sur la peinture.
Outils pour cette étape:
une petite pince coupante
un cutter
des pinces à linge
colle à maquette
Donc d'abord découper les grosses pièces avec une pince, les petites au cutter. Ppour toutes, ébarbage des rebuts d'attache de la grappe au cutter (lameen bon état). Ensuite collage, les pinces à linge servant à tenir les pièces si nécessaire. La colle à maquette n'est en fait pas une colle, c'est une soudure, elle fait fondre le plastique qui fusionne. Il vaut donc mieux que les pièces soient pressées pour que la fusion se fasse bien. Si un bourrelet de colle apparait, on ne l'essuie pas pendant que la colle est liquide, on attend que ce soit sec pour couper le bourrelet.
voilà le cockpit en place. Y'a 3 trucs qui ne me plaisent pas
Il manque les sangles sur les sièges
derrière le siège pilote la plaque est curieuse, sur toutes les photos on la voit évidée, va falloir corriger ça
les reposes pieds du palonnier n'ont pas la forme standard en usage dans la Luftwaffe, très étonnant, faut que je cherche dans la doc.
le siège devra être affiné, les parois latérales à l'échelle 1 feraient 2cm d'épaisseur, c'est un peu beaucoup
et il manque à droite du siège un manche
A ce niveau j'ai collé tout ce qu'il aurait été délicat de peindre séparément, par contre la pièce représentant les radios est laissée séparée pour peinture, facile à tenir et nécessaire pour une peinture aisée.
alors le matériel de base pour améliorer à minima le cockpit
le fameux scotch alu
cutter et lame X acto
limes
pinces à épiler
ciseaux
règlet métallique
papier de verre
foret
fil électrique
super glue gel
et on y va
a- perçage de la pièce J27
b- puis découpage tranquilou pour évider (nous verrons plus tard qu'en final je
remplacerai ceci par une armature métallique ronde plus réaliste)
c- on coupe un bout de fil électrique (au cutter pour avoir une coupe nette), et
on roule avec le règlet pour qu'il soit bien droit
d- on remet autour un bout de gaine et on colle. On en profite pour affiner les
bords du siège (grattage au cutter et lime), évider l'avant pour qu'il y ait 2
pieds de section circulaire et coller un bout de fil entre les 2. Dans la
réalité le dessous du siège est en structure tubulaire métallique.
e- découpage de fines bandes de scotch alu. Pour qu'il ne s'entortille pas à la
découpe, on ne découpe pas le début et la fin.
f- dans un bout de grappe on taille une section triangulaire et on entortille
autour un brin de fil électrique
g- on passe dedans la bande de scotch
h- et voilà qui fait un peu plus joli comme siège. Ca ne vaut pas un kit de
détaillage, mais c'est pas le même prix non plus.
en haut à gauche les pièces du kit et 1 repose pied standard Luftwaffe tel qu'il était dans les Me109, Fw190, He111, ... donc quasie certainement dans les Stuka. Malheureusement je n'en ai qu'un dans la boite à rabiot .
Concernant les manches et palonniers de Stuka:
J'ai une photo de pit de A1, ce n'est pas du tout la même configuration de planche de bord, les palonniers ont la forme de ceux du kit, mais sans les trous. Le manche est à anneau (type spit mais rond, pas ovale)
Ensuite j'ai 2 photos de cockpit de B:
un B2 avec les palonniers du kit mais manche standard
une autre (B?) avec palonnier classique Luftwaffe et manche standard
ensuite j'ai une photo de pit de R correspondant à la configuration palonnier et manche classique
la seule conclusion que je voie est qu'au fur et à mesure de la production il y a eu standardisation et passage au palonnier standard.
Le décalcomanie de la planche d'instrument ne me convient pas, en plus sur les photos la planche est gris clair avec les instruments noirs, donc Mike Grant va venir à mon secours
donc scratch du second repose pied découpé dans de la carte plastique de récupération. C'est pas parfait mais vu où c'est planqué, pas dramatique. Ensuite tout ceci est peint en gris clair. Sur les photos ça va de très clair à assez foncé, donc j'ai pris du Humbrol 128.
On pourra dire que refaire les repose pieds vu où c'est gâchis, sauf que dans cette direction de regard il y a la vitre de visée au fond du plancher.
Bien que je ne sois pas très content de mon résultat (pas évident à patiner ce gris et en plus à photographier) , voici les trucs de base pour la peinture/patine d'un cockpit
d'abord le jus.
En premier lieu je passe un coup de klir sur le cockpit, sinon
le jus va s'infiltrer par capillarité dans la rugosité de la peinture
Pour le jus en lui même, il faut: essence type F + peinture à l'huile ou
peinture enamel + white spirit. Sans une capsule de médicament, je fais un
mélange bien liquide (faire des essais pour trouver la bonne viscosité), je
trempe un pinceau fin dedans. Par capillarité le jus monte dans le pinceau, uis
je pique dans un creux, re par capillarité le jus se diffuse.
là c'est franchement trop crade, donc après un temps de séchage (la peinture à l'huile est très longue à sécher complètement), j'essuie avec un coton tige et je refais un drybrush avec le gris d'origine
le drybrush, pas compliqué.
Trempez un pinceau asses souple mais pas neuf dans la peinture, essuyez sur un bout de papier toilette. Quand vous pensez que c'est sec, c'est pas assez, pincez le pinceau dans le papier, vous verrez qu'il en reste vachement. Maintenant frottez le pinceau sur la maquette, la peinture va s'accrocher principalement sur les reliefs, laissant les creux avec le jus. Ici le drybrush est assez humide pour quand même accrocher entre les lisses de la structure. (Sur un avion, les renforts verticaux sont les cadres, les renforts horizontaux les lisses)
ensuite je peint les détails en couleur, euh là y'en a pas
hormis du noir
puis drybrush bien sec en blanc. Pourquoi blanc ? prenez en main un objet noir,
par exemple un peigne, et regardez bien, les reflets de la lumière font que les
arêtes sont visuellement blanches, le drybrush est fait pour faire ressortir les
détails et simuler ça. Si vous voulez simuler l'usure de la peinture faites le
en alu.
Là trouvant que les creux des lisses n'étaient pas assez marqué, j'ai repassé un coup de crayon de papier affiné suivi d'un coup de vernis mat pébéo pur au pinceau
Il ne faut pas oublier non plus que tout ceci sera vu de dessus une fois tout fermé, et désolé pour les photos c'est vraiment dur à faire ressortir les effets.
pour le cockpit, en final j'ai salie le plancher avec de la
poudre de pastel. koicè ?
ben des bâtons de pastel (magasin d'art graphique, enfin dans mon cas squattage
de la boite de ma femme) frotté sur du papier de verre, avec un pinceau on en
prend et on frotte, c'est tout con et si on en met trop lavage avec une petite
éponge et à l'eau.
J'ai rajouté des touches de couleur un peu au pif, n'ayant aucune doc sur le
cockpit du bestiau.
Bon sans être super top il me plait bien en final ce cockpit quasi d'origine
et voilà ces fameux décals Mike Grant utilisés
Je me suis confectionné un emporte pièce à partir d'une seringue
hypodermique.
On découpe au cutter un rectangle contenant le décal choisi
on applique la seringue pour marquer la découpe, sans appuyer comme un sourd
on trempe le décal dans l'eau et on le ressort de suite
on attend quelques secondes, et on retire le pourtour transparent du décal à la
pince à épiler pointue
avec un petit pinceau, on met une goutte de klir au fond de la gravure de
l'instrument
avec ce même pinceau, on récupère le décal et on le place
Pour les touts petits instruments j'ai simplement mis une goutte
de peinture noire
j'en ai profité pour refaire un jus, je trouvais que les instruments ne
ressortaient pas assez
ensuite une couche de vernis mat
et voilà, à droite ce que ça donne à peu près à l'échelle 1
ah vi, j'ai positionné le palonnier
MISE EN CROIX
venons en aux fondamentaux du ponçage pour les débutants.
1ère étape le grattage. Exemple sur cette bombe, on voit une joli trace de joint de moule, le truc qu'on a toujours sur les trains d'atterrissages, sauf que là y'en a pas . Simplement avec la lame du cutter en tirant on gratte, pour ce type de pièce ça suffit
Par contre pour le pantalon de train d'atterrissage, pièce bien visible, c'est pas suffisant. Là on coupe le surplus au cutter, puis grattage comme précédemment, et enfin ponçage au papier de verre fin et à l'eau qui donne un meilleur fini. La maquette n'étant pas en finition alu pas besoin d'un polissage mirroir.
Le capot.
D'abord truc tout con pour tenir le bestiau pendant que la colle
sèche un coup de ruban de scotch de carrossier.
Cette pièce à un joli défaut, vu de l'arrière les volets de sortie de rdiateur
sont très épaisses. Je suis un maniaque des bords de fuite bien fin, rien de
pire sur une maquette qu'un bord de fuite d'aille d'aile de 0.5mm d'épaisseur,
soit 2.5cms à l'échelle.
Là si vous disposez d'une mini perceuse avec variateur de vitesse (j'ai eu la mienne à 17.5€ sur ebay), c'est le moment de s'en servir, sinon grattage à la lame X Acto ou lime, et si vous endommagez le bord de fuite, un cout de super glue, vous laissez sécher, et re ponçage.
Problème de cette pièce, le joint de collage fait disparaitre une gravure, donc zyva pour le regravage du pôvre. Je me sers d'une lame X Acto émoussée, je tire d'abord pour marquer, puis je gratte pour bien faire la marque
Ensuite avec une lame X Acto ronde je coupe le bourrelet de matière, et avec une pointe je repasse dans la gravure, et je répète ces étapes jusqu'à ce que ça me plaise.
Reste le petit détail qui fait la différence. Le capot est truffé de petites entrées d'air, là foret de 0.4 mm je perce, puis avec une X Acto en bon était et bien pointue, je fais la forme. Bien sur je fais ça sous loupe. Vous voyez dans la regravure des poussières, avant peinture je passerai la maquette sous l'eau et à l'éponge scotch brit, ça nettoiera tout ça.
Un petit truc tout con qui donne de la vie à une maquette,
braquer la dérive, même si en général les stukas avaient la gouverne droite au
sol :roll: la forme ici est simple et se prête facilement au jeu. Là la gouverne
est braquée à gauche (donc pour virer à gauche) donc coté droit on ne découpe
pas, on tord simplement. Avec le cutter, passer plusieurs fois la lame sans trop
appuyer pour pas ripper dans la partie haute de la gravure (donc horizontale par
rapport à la ligne de vol) de la gouverne pour découper, puis passer dans la
gravure verticale mais sans couper, puis simplement tordre la pièce.
Pour le coté gauche, même chose mais là en découpant, il suffit de tordre
plusieurs fois et ça va venir gentilment. Pour savoir quand commencer à tordre
sans risque, regardez à l'intérieur de la pièce, quand vous voyez en blanc la
trace de la gravure qui commence à apparaitre c'est bon.
Ensuite coller les 2 demi gouvernes entre elles, et affiner par l'intérieur le
fuselage gauche, sinon ça fermera pas.
Voilà, c'est tout con, faut juste y aller calmement pour pas déraper sinon c'est
difficilement rattrapable.
Evidemment les guignols de commande sont à refaire, on verra ça.
et on en arrive à la mise en croix. Là l'aile du stuka ne fait pas un dièdre assez prononcé pour bien coller au fuselage. Truc tout con, du scotch de carrossier qui tend l'aile pour bien se coller.
Ca commence à ressembler au truc qui a terroriser nos grand parents.
le haut de la dérive, du fait de la découpe, présentait un trou,
donc masticage. Là aussi je me sers de matériel qu'on trouve dans tout magasin
de bricolage, et un tube ça fait quelques maquettes. L'inconvénient de ce mastic
est qu'il est très liquide et que mis en grosse quantité il se retreint en
séchant, obligeant à en remettre, mais bon... ce sera ici certainement le seul
mastic utilisé.
Attention au dièdre des plans arrières, pas si évident. de face ça doit être
bien horizontal et perpendiculaire à la dérive.
Le capot me paraissant moins large que le fuselage, j'ai mis une entretoise en
grappe pour l'élargir avant collage.
ENFIN un vrai défaut sur cette maquette, le logement du phare d'aile est
complètement vide, il va falloir scratcher un petit phare pour la peine, puis
thermoformer la glace pour ne pas avoir d'effet loupe et faire plus réel.
Le phare est tourné dans un bout de grappe plastique transparente (marrant je m'attends à un commentaie là :roll: ). La cavité bouchée au mastic. L'arrière du phare est d'abord peind en alu, puis le tout en noir
Une étape plutôt longue sur cette maquette, le masquage de la verrière. Pour ma part je découpe des fines bandelettes de scotch de carrossier que je colle. A noter que j'ai décidé de ne pas utiliser les bandes de décals fournies dans la boite pour d'abord peindre en gris la verrière par l'extérieur, puis le camo.
Etape dont je ne vais finalement pas me servir, mais bon puisque
j'ai fais les photos.
Thermoformage:
Il faut:
un couvercle transparent alimentaire, une bougie et de quoi tenir la forme
poinçon (ici la maquette)
On chauffe un bout de plastique
Puis on applique sur le poinçon. Là j'ai fais une grosse connerie puisqu'évidemment ça a fait fondre le frein de piqué, donc il a fallu que je le refasse. Et tout ça pour rien, la pièce d'origine étant assez transparente
quelques petites améliorations.
La mitrailleuse d'origine (en bas à gauche). J'ai percé le bout,
viré la gachette pour la refaire, rajouté une sangle sur le chargeur, peind ça
en noir avec un drybrush qui ne se voit pas. A noter que sur certaines photos il
n'y a pas de viseur sur la mitrailleuse, donc je fais l'impasse.
La glace du viseur a été remplacée par un bout de rothoïd plus fin et
transparent, et le boudin sur la planche a été poncé pour être incurvé.
En final, j'ai refais le croisillon derrière le siège en tube comme en vrai.
du classique pour l'antenne qu'il ne faut pas oublier.
Je perce la dérive (D0.5mm) et l'antenne (D0.2mm), et je colle là dedans du fil de peche. Là c'est un peu trop tendu, mais je vais bien arriver par le détendre par mégarde (ça arrive toujours) et il suffira d'approcher un bout de fer chaud pour retendre ça tout doucement en final.
PEINTURE
d'abord une petite étude quant au niveau de saleté possible.
Toutes les photos sont extraites de l'excellent site WWII in color
photo 1 seule photo que je connaisse de la déco choisie, quoique là on
dirait des B1 tout vert, en tout cas c'est pas crade
photo
2 bon c'est pas un Stuka, mais j'ai envie, même si la photo 1 le montre pas,
de faire un avion un peu sale. Ca donne une idée de la patine possible sur le
jaune.
photo 3
une photo qui montre que le dessous peut être bien crade
photo 4 photo
qui montre de jolies salissures à l'emplanture des ailes, et aussi qu'on voit
bien les lignes de structures. Les traces d'échappement sont par contre légères
photo 5 là par
contre c'est plus costaud les traces d'échappement
photo 6
enfin une photo qui montre que le dessus de l'aile n'a pas une teinte
parfaitement unie, y'a plein de petites variations
Bref, Un stuka type B2 c'est assez propre mais on peut s'amuser quand même à le
salir
D'abord les zones jaunes sont peintes à l'Humbrol 310. J'utilise
toujours une basse pression (1kg maxi) qui donne un fini plus lisse. PPuis
masquage au scotch de carrossier.
La verrière est peinte à l'Humbrol 128, le gris se verra de l'intérieur par
transparence. Là il va falloir que je remasque puisque certains montants ne sont
qu'à l'intérieur et gris
Le dessous est peint en 2 temps:
d'abord une couche unie de Tamiya XF23
puis je rallonge ce qui reste dans le pot avec du blanc Tamiya, et je pschitte sur les zones centrales des panneaux. Je préfère cette technique au préombrage qu'à chaque fois je fais disparaître.
la couche de vert foncé RLM71 = Tamiya X61
j'ai plus souffert que pour le bleu ciel. J'ai trop rajouté de blanc et/ou pas assez dilué la reprise, donc dans ce cas on s'énerve pas et on repasse un voile très dilué de X61 pur pour atténuer et revenir à un effet moins prononcé.
J'ai trouvé l'effet qui me plait. Sur cette photo, l'aile gauche (donc à droite sur la photo) a été frottée dans le sens du vent avec un simple PQ (propre de préférence), et là l'effet me plait beaucoup plus avec des variations de teinte très sympa. Ca tient à très peu de chose mais ce qui me choquait précédemment c'est qu'en fonction de l'angle du regard l'effet pouvait être complètement différent, et c'était du au coté granuleux de la peinture.
Nom de bleu, pour une maquette tranquille j'ai problème sur
problème et j'enquille les conneries les unes après les autres demon2 :boulet:
Après démasquage, je me suis aperçu que les couleurs frottées s'inversaient,
donc le Dark green était plus foncé que le black green, donc on recommence.
Ensuite utilisation du XF27 black green avec une goutte de beige
et du blanc pour obtenir un dark green :scratch:
c'est pas catholique mais étant athée pratiquant ça me va . Par contre là j'ai
cassé toutes les antennes et freins de piqué, y'a de la reprise dans l'air
PATINE
donc d'abord je passe de la poudre de pastel noire au pinceau sur les lignes de structures.
Ensuite essuyage avec une éponge humide et essuyage au papier
cul, en frottant dans le sens du vent.
Ensuite poudre de pastel blanc dans les centre des panneaux, et même essuyage.
C'est très facile, mais la difficulté est d'en faire ni trop ni
trop peu, sachant que le vernis brillant va forcer les contrastes, puis le mat
adoucir, donc pas évident. Là je me demande si j'y ai pas été trop fort sur le
noir, mais le vernis mat devrait nuancer ça.
Ici l'aile est faite et pas le fuselage
Une photo après passage du klir, ah oui ça brille bien le klir.
On voit que la patine a été très atténuée par le vernis, mon analyse est que les
effets de couleur précédent venaient en grande partie des granulosités
différentes entre peintures et pastel, le vernis aplanie tout cela, au point de
rendre la patine très subtile, c'est d'ailleurs la seule photo où j'ai réussi à
le saisir à cause des reflets. C'est tant mieux c'est l'effet recherché.
Pour le klir: passage pur à 1kg de pression en couches fines en repérant où on
passe par le reflet d'une lumière. Si on insiste c'est la coulure assurée. Donc
on passe une couche fine sur una aile, puis sur l'autre, et on revient sur la
première. Là j'ai 4 couches.
Le jus: D'abord il faut poser les décals. Ca tout le monde sait faire, sauf que l'ennemi du maquettiste est là: le silvering, et même si on a passé une bonne couche de klir, il peut apparaitre.
Donc détourer au maximum les décalccomanies, y compris évidement des numéros
Ensuite le jus, c'est comme pour le cockpit.
Je mélange dans un emballage de médicament de la peinture marron et noire à
l'huile, plus de l'essence type F (dans toutes les grandes surfaces de
bricolage). Je trempe un pinceau fin dedans et je pique dans la gravure, par
capilarité le jus se répend.
Si ça se répend trop, pas grave, attendez quelques minutes et essuyez avec un
bout de PQ.
Si l'effet est trop fort, humidifiez un peu le papier avec de l'essence F et
essuyez.
ici le coté droit est fait, pas le gauche
Les traces d'échappement ont été faites à l'aéro méthode frèreléo, noir hyper dilué. Sur certaines photos de Stuka le flanc est complètement noir, cette déco devant être au moins de 41 c'est plausible.
Les immanquables défauts sur les parties transparentes sont corrigées en frottant avec une allumette taillée et trempée dans l'alcool.
Le vernis pébéo mat est pour le coup trop mat, je vais le laisser sécher 24h et le frotter avec un chiffon, là il affadie trop les teintes. J'ai déjà fais un petit essai et ça rendra mieux.
reste plus que toutes les petites conneries à mettre en place.
Changement d'avis, le vernis pébéo m'affadissant tout ça trop,
j'ai passé un coup de vernis satin Microscale, ça me plait mieux.
Photo prise en lumière du jour plus flash. Entre la photo d'avant et celle là
c'est presque une affaire de gout, mais je pense que la peinture du Stuka ne
devait pas avoir un aspect aussi passée.
Microscale satin
Bon j'ai rattrapé les bévues, comme l'antenne refaite. J'ai
rajouté dans le dos de la place arrière la sangle qui manque dans le kit.
Ensuite pour peaufiner la patine, j'ai utilisé un pinceau coupé en brosse et sur
l'emplanture de l'aile j'ai tamponné (en ayant asséché le pinceau avant, comme
un drybrush) de la peinture à l'huile grise pour simuler les nombreuses traces
de pas qui sont bien visibles sur les photos.
Si on en met trop, il suffit d'essuyer.
La difficulté est de faire un motif qui a l'air aléatoire
Idem sur les pantalons de train avec un mélange de gris et marron pour les projections de terre.
J'ai renoncé à percer les échappements, trop fins, pour peindre en trompe l'oeil les bouts en noir qui simulent le creux. Par contre j'ai percé les mitrailleuses d'aile.
Décision est prise: je repasse en vernis mat pébéo que je frotterais par endroits pour faire un effet irrégulier.
J'espère que ça n'annulera pas les derniers effets de patine (notez la différence de teinte entre les verts du cockpit traité au pébéo et la carlingue traitée au satin), sinon y'aura qu'à en refaire
FINAL
Et voici la bête en final, très très difficile à prendre en
photo compte tenu de ses couleurs. On ne voit pas par exemple les salissures sur
le capot.
Donc pour terminer j'ai repassé un voile de pébéo mat, par rapport au passage
d'avant le truc c'est de ne pas en mettre beaucoup tout simplement.
copyright 2008